La dispute entre Fedez et les Codacons perdure sans répit, et le dernier épisode voit le rappeur engagé dans un nouveau litige avec l'association des consommateurs.
Après avoir déposé une plainte pour diffamation et calomnie il y a seulement quelques jours, Fedez a sollicité l'accès aux services du ministère de l'Impression et du Made in Italy pour enquêter sur la gestion des fonds par les Codacons. "Inouï, mais véridique", a commenté l'association dirigée par Carlo Rienzi, dénonçant l'action de Fedez comme une sorte de "représaille" accusant l'association concernant sa situation financière. Néanmoins, dans un climat d'ouverture nationale, les Codacons ont pris une décision et ont déclaré qu'à l'avenir ils traiteraient avec Fedez ou tout autre individu non nanti sans nécessiter l'intervention d'un ministre. L'association a l'intention de publier des analyses détaillées sur la complexe entreprise dirigée par Fedez, décrite comme un "rappeur annulé". Parallèlement à ses affrontements avec les juristes, Fedez a partagé des réflexions profondes lors de sa lutte personnelle contre la dépression et la maladie, lors d'une rencontre au Circolo des Lettori di Torino. En partageant son expérience, il a démontré qu'il était bien conscient que résoudre tous les problèmes, surtout ceux liés à la santé mentale, n'est pas aussi simple. La dépression résistante aux médicaments et la tumeur du pancréas ne sont que deux des obstacles auxquels Fedez est confronté, ayant sous-estimé l'importance du soutien professionnel et de la thérapie continue. "Ma dépression était résistante aux médicaments : si aiguë qu'elle résistait aux traitements. À certains moments, ce qui pèse le plus lourdement sur celui qui continue de vivre dans l'ombre de la pensée de la mort, c'est une réalité difficile à accepter : qu'il y ait une lumière au bout du tunnel, même lorsque la compréhension que tout finira n'est pas évidente. C'est pourquoi la dépression ne peut pas être affrontée seul : il est crucial de croire en ceux qui cherchent à nous aider, car c'est une question d'amour de soi. Il est également essentiel de ne pas abandonner la thérapie : il est facile de l'apprécier lorsqu'on commence à progresser avec un autre, mais c'est une grave erreur. C'est alors qu'un "partage de soi" intervient, a affirmé Fedez, soulignant que le dialogue avec des professionnels peut souvent fournir des réponses plus efficaces que celui avec nos propres connaissances.
